L’apprentissage par le biais des nouvelles technologies et du virtuel n’est pas une nouveauté : le Computer Based Training (CBT) a émergé au début des années 1980, suivi par le e-learning au milieu des années 1990, puis par les serious games dans les années 2000, marquant ainsi l’évolution de la formation grâce à l’usage du numérique.
Malgré le fait que les réseaux sociaux permettent aux professeurs de garder contact avec leurs stagiaires après la formation, il est nécessaire d’utiliser sciemment les réseaux sociaux grâce à leur contenu. Avec la montée en puissance du digital, les réseaux sociaux n’échappent pas aux vagues de fausses informations, il est indispensable d’apprendre à déceler les vraies des fausses informations venant de communautés virtuelles.
Selon les estimations, 18 % des personnes ne peuvent pas passer plusieurs heures sans consulter Facebook. En moyenne, les gens passent 1h20 par jour sur les réseaux sociaux. De plus, 92 % des adolescents déclarent se connecter quotidiennement aux réseaux sociaux, et 71 % d’entre eux utilisent plusieurs plateformes. Ces chiffres démontrent qu’il est cohérent d’allier l’enseignement à une plateforme qui monopolise autant de personnes chaque jour.
Cette tendance se manifeste doucement au vu du paramètre incertain de son succès. L’objectif est de se faire éduquer par les réseaux sociaux tout en les utilisant au mieux. Cela permet de développer les compétences des stagiaires en communication, en rédaction, en analyse et en technologie (notamment en matière d’édition, de publication et de téléchargement de contenu). Les réseaux sociaux permettent également de surmonter les obstacles psychologiques liés aux interactions en face à face pour encourager la collaboration et renforcer l’apprentissage.
De nombreux avantages sont liés à cette pratique. Premièrement, une accessibilité accrue à l’information : le savoir est à portée de main, les utilisateurs peuvent partager des articles, vidéos… cela permet d’accéder à des connaissances qui dépassent notre zone de culture personnelle. Deuxièmement, la formation en ligne et le digital learning sont de plus en plus populaires : des plateformes comme LinkedIn Learning existent pour offrir des cours en ligne accessibles à tous. L’apprenant peut apprendre à son rythme, n’importe où et n’importe quand. Troisièmement, l’apprentissage digital mène à un réseautage professionnel : pour une plateforme comme LinkedIn, il est facile d’échanger avec des experts, mentors pour recevoir des conseils, par exemple.
À l’instar des réseaux sociaux, l’essence de l’apprentissage réside dans le partage : l’être humain ressent le besoin d’être entouré, surtout dans un environnement social propice à la communication, l’interaction et l’apprentissage. Utilisés judicieusement, les réseaux sociaux possèdent un potentiel immense.